L’Invité de la Rédaction de ce jour se nomme Fanny Idrissa. Il est le président du Syndicat National des Agriculteurs Miniers de Côte d’Ivoire, en abrégé, SYNAMCI. Cette structure créée depuis bientôt deux ans et regroupant en son sein des agriculteurs et des orpailleurs artisanaux ou dits clandestins, et qui se veut solidaire de la vision du Chef de l’Etat et des actions du Gouvernement, se donne comme objectif d’une part de contribuer à mettre fin à l’orpaillage illégal en Cote d’Ivoire et d’autre part de favoriser l’adoption de meilleures conditions légales et structurelles pour l’essor de l’orpaillage artisanal et semi-industriel légaux.
Pour joindre l’acte à la parole, ce syndicat a organisé du 16 au 19 février dernier à Yamoussoukro sa première convention nationale, cadre solennel de rencontre entre les agriculteurs miniers et les structures étatiques en charge du secteur pour passer de la clandestinité à la légalité.
Dans cet entretien conduit par Emile YAO, notre correspondant à Yamoussoukro, le président de ce syndicat, Fanny Idrissa, donne les raisons qui ont milité en faveur de la création de cette structure non sans revenir sur les grandes questions abordées au cours de leur récente convention.
ENTRETIEN